Au parc de la Poudrerie, la nature source d’inspiration
Tripoteurs (vélos dotés d’une grande caisse pour porter les enfants), vélos elliptiques et espace fitness abrités, sanitaires supplémentaires… L’atelier du budget participatif départemental organisé samedi 23 avril au parc de la Poudrerie a permis de recueillir de nombreuses propositions parmi les visiteur.se.s. Situé à proximité de la buvette, au carrefour de deux chemins, le stand tenu par le Département a attiré l’attention des badauds, cyclistes et promeneur.se.s. L’oriflamme, aux couleurs du dispositif, et l’énergie communicative de deux animateurs du jour, Justine et Simon, n’ont certainement pas été étrangères à cet attrait. Pour eux, l’enjeu, ce jour-là, a consisté à sentir les préoccupations des usager.ère.s de ce parc départemental de 140 hectares, traversé par le canal de l’Ourcq et recouvrant les communes de Sevran, Villepinte, Livry-Gargan et Vaujours.
Francine, habitante de Tremblay-en France, affectionne ce vaste écrin de verdure où elle a l’habitude de retrouver des ami.e.s. Mais souhaiterait y voir quelques améliorations. Plus de bancs (« pensons aux nombreuses personnes âgées qui fréquentent ce lieu »). Plus de sanitaires (un vœu, du reste, émis par l’ensemble des personnes interrogées) car le parc n’en dénombre étonnamment qu’un seul. Et plus de plans pour mieux se repérer. Sylviane et Yves, couple de Sevranais à la ville, ne disent pas autre chose et aimeraient voir fleurir en plus quelques bornes pouvant accueillir des défibrillateurs. Mais aussi des aires de street workout avec agrès en tout genre. « On pense aux jeunes qui raffolent de ce genre d’espace », signale Yves.
Rachid, VTTiste de Vaujours, crie quant à lui haro contre les incivilités commises par certains individus. « Il faudrait mettre en place des panneaux rappelant aux gens que des poubelles existent pour jeter ses détritus. » Ce grand amateur de vélo souhaiterait également voir l’apparition de pancartes exhortant les pratiquants de mobilités douces (vélos, trottinettes, rollers) de rouler moins vite et de veiller à respecter les marcheurs. « Ce parc appartient autant aux sportifs qu’aux flâneurs », clame-t-il. Anne, de Livry-Gargan, imaginerait bien des vendeurs éphémères de produits locaux bio ici ou là et une ferme pédagogique « pour permettre aux enfants d’approcher les animaux, caresser les biquettes et traire les vaches. » Enfin, Manuela et Monique, deux copines résidant respectivement à Aulnay-sous-Bois et Livry-Gargan, déjà très satisfaites de cet endroit qu’elles traversent « de long, en large et en travers tous les week-ends », ne demandent pas grand chose, juste plus d’affichages précisant les horaires de fermeture. « Une fois, nous sommes restées enfermées dans le parc, expliquent-elles. Heureusement, que le numéro de portable du gardien était lui clairement indiqué. »
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