Atelier du budget participatif : à la PMI Alizard, les projets ne se décident pas au hasard
Le 12 mai, à trois jours de la fin de la période de dépôt des projets (en ligne, sur la plateforme jeparticipe.seinesaintdenis.fr, ou par courrier), un atelier du budget participatif départemental a été organisé au centre de protection maternelle et infantile (PMI) Marcel-Alizard, au Blanc-Mesnil. Une séance à laquelle ont participé avec entrain personnels et usager.e.s. « Des idées, on en a plein mais la priorité reste l’aménagement du jardin, signale Audrey, la responsable de la PMI. On a la chance d’avoir cet espace que nous n’avons pas encore suffisamment exploité. Pour commencer, nous pourrions planter des fleurs et un potager sensoriel et pédagogique où les enfants cultiveraient ce qu’ils ont semé. »
« Accueillir les familles quelques mois dans l’année dans un jardin entretenu et qui donne envie de s’y arrêter serait une vraie valeur ajoutée, appuie Corinne, éducatrice jeunes enfants. On doit se saisir de tout ce que la nature nous propose. Le confinement est encore frais dans les têtes, alors profitons des espaces en plein air. » Jennifer, une usagère venue avec son bébé de quelques mois, fait remarquer que l’abri à vélos et à poussettes situé à l’entrée n’est pas suffisamment sécurisé. « Il faudrait installer des arceaux ou tout autre système d’attache, du moment qu’il est fiable. » Autre point soulevé par Rabia, auxiliaire de puériculture : l’absence de bateau (abaissement du trottoir) devant la PMI, qui fait le bonheur des automobilistes et le malheur des poussettes, lesquelles ont parfois du mal à se frayer un chemin entre deux voitures.
Dans la salle d’accueil, un projet de cabane en bois avec différents jeux à l’intérieur fait l’unanimité, si bien qu’Audrey se projette déjà. L’idée d’une grande fresque murale réalisée par les enfants connaît également un franc succès. Reste les bureaux. Pour l’ensemble des participant.e.s, le mobilier, un brin vieillot, mériterait d’être revu, et les murs, quelque peu défraîchis, accepteraient volontiers un petit coup de peinture. « Un peu plus de couleurs pour égayer les lieux, ça ferait du bien, surtout aux enfants », plaide Rabia.
Lié à :