A Stains, un atelier animé par les « quatre fantastiques »
Alors que le dépôt des projets a pris fin dimanche 15 mai, plusieurs ateliers liés au budget participatif départemental se sont déroulés quelques jours avant cette date butoir dans l’optique d’emmagasiner des idées supplémentaires et de donner voix au chapitre à un plus grand nombre de personnes. L’un de ces ateliers s’est tenu à Stains, à la Maison du Temps Libre, un espace culturel ouvert aux habitants situé au cœur du quartier Clos Saint-Lazare.
Face à Simon et Antoine, tous deux membres de Les Co-citoyens, une association mandatée par le Département pour permettre aux populations vivant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) d’être partie prenante du budget participatif, Douaa, Cherifa, Naïma et Basma. Quatre habitantes de Stains engagées dans la vie citoyenne de leur ville. Et qui, c’est le moins qu’on puisse dire, fourmillent d’idées à l’aune du budget.
Ainsi, souhaiteraient-elles la création d’une signalétique en ville pour aider les familles à trouver plus facilement certains lieux d’accueil, les crèches notamment. Un abri anti-pluie sur le parvis du collège Joliot-Curie. Ou encore un jardin-potager au collège Pablo-Neruda. Mais ce n’est pas tout : « A l’approche des examens de fin d’année, les élèves de notre ville ont droit à des espaces de révision confortables et, parce que la période le permet, en plein air. Le parc Georges-Valbon s’y prête parfaitement », lance Naïma qui se met à imaginer des rangées de tables occupées par des étudiants originaires des 5 communes qui entourent ce grand espace vert (La Courneuve, Saint-Denis, Stains, Dugny, Garges-lès-Gonesse). « Tous ces jeunes profiteraient de ce lieu de partage pour faire connaissance et sympathiser », appelle-t-elle de ses vœux.
Toujours à Georges-Valbon, Douaa se prend à rêver d’un « labyrinthe gourmand » où les enfants partiraient à la découverte d’arbustes fruitiers. Enfin, Basma imagine des box alimentaires, un distributeur de nourriture qui proposerait des produits à très bas prix aux personnes dans le besoin. Et qui serait approvisionné par les associations de la ville et les habitants eux-mêmes. « A ceux qui n’ont pas forcément le réflexe ou qui n’osent tout simplement pas franchir les portes des banques alimentaires, il faut montrer que d’autres solutions existent », estime cette habitante du Clos.
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